Accroitre la productivité agricole : un défi environnemental pour les paysans malagasy

Abstract

La situation actuelle sur la guerre en Ukraine et le COVID-19 nous interpelle la dépendance de Madagascar envers l’extérieur sur les produits de nécessité comme le riz, la farine, l’huile et les pâtes alimentaires. La production nationale ne suffit pas à satisfaire le besoin national. Pour combler cette insuffisance, l’une des solutions c’est d’accroitre la productivité agricole. Le taux de productivité agricole est le rapport entre la production nationale d’un produit agricole et la population ou le ménage productif en pourcentage. Après le calcul par ménage par an, on a 830kg pour le Riz, 880kg pour le manioc et 150kg pour le maïs. Ces taux de productivité sont très faibles lorsqu’on compare les données avec d’autres pays producteurs sur le rendement par Hectare. Pour accroitre cette productivité, il est nécessaire de connaitre d’abord les facteurs de production qui représentent les éléments essentiels pour produire au niveau du secteur agricole. Ils sont composés du facteur capital (l’argent), le travail (la main d’œuvre) et la terre.  Ensuite, il faut améliorer les gains de productivité par la gestion du volume horaire du travail, l’augmentation de subvention de l’Etat et la diminution de taxe sur les intrants agricoles. En plus, il faut éviter toutes pratiques nuisibles à l’environnement tels que la culture sur brûlis, la limitation des feux et la déforestation en détriment de l’agriculture et l’utilisation des intrants chimiques.  Pour garantir cet accroissement de la productivité, il est indispensable de motiver les entrepreneurs ruraux sur les nouvelles techniques agricoles, de moderniser les équipements et de mobiliser les paysans actifs. La question de sécurité et l’état de la route de l’acheminement des produits sont la chose que l’Etat doit faire prioritaire. La finalité de toutes ces propositions se converge vers l’indépendance alimentaire de Madagascar.