Analyse des dépenses pour la biodiversité à Madagascar
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.10815479Keywords:
analyse des dépenses, biodiversité, dépenses publiques, recette de l’Etat.Abstract
La biodiversité de Madagascar, grâce à son fort taux d’endémicité, faite partie des plus importantes du monde, aussi bien pour les espèces animales que végétales. Il existe environ 15 000 espèces de plantes dont plus de 83% sont endémiques. La grande Iles possède environ 5% des réserves mondiales de biodiversité.
Madagascar est un Etat insulaire située dans l’Océan Indien, à 400 km à l’est des côtes orientales africaines au niveau de la Tanzanie et du Mozambique. Elle est la quatrième plus grande île du monde avec une superficie de 597 000 km2. Elle s’étend sur 1 600 km du nord au sud et sur 580 km d’est en ouest. Compte tenu de sa superficie et des variations de reliefs, le climat et les saisons sont variables d’une partie à l’autre de Madagascar : chaud et humide sur la côte est avec une forêt dense, très agréable sur les plateaux du centre et chaud et sec sur le versant ouest. Madagascar connait une saison pluvieuse de novembre au mars. C’est surtout valable pour la côte est.
L’activité économique de Madagascar est étroitement liée à la biodiversité. L’activité industrielle étant très faible, les activités principales du pays se rattachent à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche et au tourisme.
Toutefois, le patrimoine naturel unique de Madagascar, sur lequel dépend son économie est sévèrement menacé de disparition. La forêt naturelle qui couvrait la majeure partie de l’île disparait très rapidement, les ressources aquatiques semblent suivre cette tendance. Aussi, est-il important de procéder à sa protection et à sa gestion durable.
Afin d’assurer une finance durable des ressources naturelles de Madagascar, le PNUD met en place l’Initiative de Finance de la Biodiversité -BIOFIN. Il existe 4 étapes pour réaliser la BIOFIN. L’une de ces étapes c’est l’Analyse des Dépenses de la Biodiversité (ADB). Ce rapport d’ADB englobe l’étude des dépenses liées à la biodiversité de Madagascar dans tous les secteurs : public, privé et ONG. La période d’études retenue est entre 2014 et 2018. Le choix de cette période dépend de la disponibilité des données Le cas de la loi de règlement qui montre l’ensemble des dépenses et des recettes réelles de l’Etat n’est pas encore disponible pour l’année 2019.