Nécessité de la communication financière des entreprises dans la prise de décision des partenaires et performance organisationnelle
DOI:
https://doi.org/10.5281/zenodo.17428664Keywords:
Communication financière, entreprise, prise de décisions, partenaires, performance organisationnelleAbstract
Description du sujet. L’information financière, est une nécessité pour les entreprises modernes. Elle est le pilier qui assure la transparence entre une entreprise et ses parties prenantes, notamment ses actionnaires, investisseurs, et autres régulateurs. Dans un contexte économique où la confiance est un enjeu majeur, cette forme de communication revêt une importance capitale, tant pour les entreprises cotées que pour celles qui ne le sont pas. La communication financière s’explique pour les motifs suivants : dans une époque où la confiance accordés par les investisseurs et les autres parties prenantes est essentielle, une communication financière transparente est créatrice de la confiance, cruciale pour gagner et maintenir cette confiance ; attraction des investisseurs : une communication claire et régulière peut aider à fidéliser ceux à l’interne et attirer les nouveaux investisseurs ; Conformité réglementaire : Avec des régulations de plus en plus strictes, les organisations doivent se rendre compte qu’elles communiquent leurs informations financières conformément aux normes en vigueur. Notons qu’une communication financière non adéquate ou trompeuse peut nuire à la réputation d’une entreprise, avec des conséquences potentiellement désastreuses. Les entreprises tant privées que publiques sont censés tenir la comptabilité et communiquer financièrement, car cette communication est capable de transformer un investisseur en actionnaire.
Objectif. L’objectif poursuivi dans ce papier est celui d’analyser (i) la nécessité de communiquer financièrement entre une entreprise et ses partenaires, d’analyser (ii) son impact sur la performance organisationnelle et/ou opérationnelle en faveur de l’entreprise émettrice et réceptrice voire de l’Etat.
Méthodes. L’analyse s’insère dans une perspective compréhensive. La méthodologie appropriée dans ce cas est la démarche qualitative qui permet d’étudier en profondeur le phénomène (I.R.E.S., 2015). La collecte des données a été faite au travers des interviews auprès de certains responsables des Etablissements œuvrant dans l’informel et ceux opérant dans le secteur public.
Résultats. Une bonne communication financière entraine une maitrise pour le calcul au fisc, permet de calculer facilement la richesse créée par les entités tant privées que publiques d’un pays. La confiance placée dans la lecture des états financiers encourage les investisseurs à apporter des nouveaux financements et à investir davantage dans les entreprises transparentes. Si les parties prenantes apprécient la santé financière due à une bonne communication, il est envisageable qu’un investisseur passe pour un actionnaire au sein d’une entreprise avec laquelle il est en relation d’affaire. Cet élément s’avère une composante essentielle de la stratégie de communication. Elle vise à établir un lien de confiance entre l'entreprise et ses parties prenantes, garantissant ainsi la transparence, l’intégrité et la clarté sur la santé financière de l'entité afin de contribuer à la performance de l’organisation.
Originalité et pertinence : La tenue de la comptabilité, la présentation des états financiers des entreprises à ses partenaires ou aux chercheurs constitue une problématique structurelle forte en République Démocratique du Congo. Bon nombre d’auteurs n’abordent l’aspect de cette communication qu’uniquement aux entités qui sont cotées en bourse. D’autres abordent les aspects publicitaires, risque, rentabilité et optimisation des entreprises. Peu d'articles abordent les questions sur la nécessité de communiquer sur la situation financière au sein d’une entreprise tant informelle que formelle. Et pourtant cette communication parait importante aussi à toutes les autres entreprises tant privées que publiques, meme si elles ne sont pas cotées, car elle constitue un levier de création de valeur et aussi un dispositif de facilitation des calculs au fisc pour un Etat





















